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  1. là où les économistes arguent souvent que les effets pervers du libre échange peuvent être corrigés ex post par la redistribution, la déterritorialisation des échanges signifie que cela sera souvent impossible. Cela, parce que les acteurs les plus mobiles peuvent se relocaliser dans des juridictions moins complaisantes, par exemple des paradis réglementaires ou fiscaux.

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    les navires qui forment la « colonne vertébrale » de la mondialisation sont moins régulés, moins sûrs, plus polluants, et moins taxés, qu’ils n’auraient pu l’être si les échanges avaient gardé une plus grande connexion avec les terres.

    Dans ces conditions, il est possible d’affirmer qu’une certaine mobilité est incivique, en ce qu’elle a pour objectif premier de contourner l’environnement réglementaire ou fiscal mis en œuvre par les pays participant aux échanges. Ces pays perdent une partie de leur capacité à mettre en œuvre des politiques au service de l’intérêt commun.

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    ce processus a contribué à segmenter le monde social en deux mondes : d’une part des acteurs les plus mobiles, qui bénéficient grandement de la capacité à se déterritorialiser (par exemple par l’évasion fiscale) ; de l’autre, les plus immobiles, qui voient les biens communs locaux se dégrader.
    https://theconversation.com/le-temps-...-la-mondialisation-est-il-fini-195054
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  2. Le vieillissement de la population entraîne un besoin de services accru dans le secteur de la santé, parmi les auxiliaires de vie par exemple. Mais ces femmes sont souvent très mal payées et elles ne peuvent pas habiter près de leur lieu de travail. On est face à une situation très injuste : on fait venir des travailleurs sur un territoire où ils ne peuvent pas se loger décemment… alors que la moitié des maisons y sont vides ! Même des personnes avec des revenus moyens, voire plutôt favorisés, ne peuvent pas s’installer sur la côte. Il ne s’agit pas de dire que toutes les tensions sur le marché du logement dans les régions touristiques sont dues aux résidences secondaires, mais le fait est que partout où ces dernières sont concentrées, elles aggravent la situation.

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    La pression des résidences secondaires, nous l’avons dit, rend le marché de l’immobilier inabordable pour un grand nombre de foyers. Résultat : la seule solution pour permettre l’installation des jeunes, c’est la construction de logements neufs. On voit ainsi pousser sans cesse de nouveaux lotissements, qui ne sont pas là pour attirer de nouveaux habitants mais pour maintenir une population « à l’année ». En même temps, sans ces programmes de constructions nouvelles, l’éviction des classes moyennes et populaires serait encore plus forte. Mais on voit là que le taux élevé de résidences secondaires pousse indirectement à une surconsommation de foncier et de matériaux de construction.

    Il faut également considérer l’enjeu de la sécurité alimentaire, puisque ce sont pour l’essentiel des terres agricoles qui sont consommées pour l’urbanisation. Autre problème : avec l’éloignement des actifs de la côte, on a un allongement des distances domicile-travail qui entraîne une consommation accrue de carburant. Cela plombe les budgets tout en participant au réchauffement climatique et à la pollution de l’air.
    https://www.bastamag.net/residences-s...-logement-littoral-statut-de-resident
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